Les façades de brique

Dans cette rubrique je mettrai quelques façades (ou autre) remarquables qui n’ont pas trouvé leur place dans les rubriques à thème… au hasard des rues du centre historique.

Commençons par l’une des plus vieilles demeures de Toulouse : la maison romano-gothique du 15 rue Croix-Baragnon. Datée des alentours de l’année 1300. Elle offre au passant attentif un discret et charmant décor sculpté d’animaux et d’écussons fantaisistes :

Il subsiste près de 200 maisons à corondage telle que celle-ci à Toulouse :

Sur la place Saint-Etienne à l’ombre de la cathédrale, la préfecture régionale s’est installée dans l’ancien palais archiépiscopal :

La halle aux grains servait à stocker les céréales acheminées par le Canal du Midi tout proche. Désormais elle abrite l’orchestre national du Capitole :

Place de la Bourse : c’est ici que fut fondée en 1549 la deuxième Bourse des marchands de France (après celle de Lyon et avant celles de Rouen et Paris). C’est bien entendu le florissant commerce du pastel qui motiva une telle implantation. Le bâtiment d’origine a été remplacé au 19ème siècle par cette belle construction néo-classique :

La rue Saint-Antoine du T et ses belles façades à l’italienne :

Rue du Languedoc, au milieu des immeubles 19ème siècle des éléments plus anciens émergent ici ou là, tel ce beau portail du début du 17ème siècle transformé en fenêtre :

Dans certaines rues du centre-ville se retrouve la brique jaune fin 19ème siècle :

Des fleurs de tournesol et d’anémone décorent cet oculus Art nouveau :

Dans cette niche saint Pierre veille sur le carrefour des quatre coins des changes depuis la fin du 15ème siècle (l’immeuble étant du 19ème s., il s’agit d’un remploi) :

Rue tripière, la maison des Compagnons charpentiers attire l’oeil par son balcon de bois doté d’un auvent protégeant une image du Père Soubise, l’une des figures légendaires du compagnonnage :

Le long du boulevard Duportal, derrière l’université des sciences sociales, 300 mètres de la muraille médiévale en brique ont été conservés :

Ainsi se termine – du moins pour l’instant car il y aurait encore beaucoup à montrer – ce petit tour dans les rues de Toulouse.

Si vous souhaitez en voir plus, rendez-vous sur mon site web Toulouse et la brique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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